Cette sauvegarde ne concerne que les pièces dignes d’intérêt, même si elles paraissent modestes. Rejetons les productions grossières ou industrielles, les affreuses bidouilles pour magasins à touristes naïfs. Redonnons leurs lettres de noblesse aux dinandiers des XVIIe et XVIIIe siècles, qui sont les alter-égo des orfèvres avec lesquels ils partagent les mêmes techniques, et le même outillage, mais malheureusement pas la même renommée…
Un coquemar, une chocolatière, une bassinoire, un réchaud, une fontaine en cuivre ou en laiton, objets usuels et fonctionnels par destination, peuvent devenir des œuvres d’art, si on sait comprendre les secrets et les difficultés de leur fabrication.