En cuivre ou en laiton, à 3 ou 4 pieds, ils maintiennent sur la table, les plats au chaud, pour compenser, tant bien que mal, la perte de température du contenu de ces derniers, entre la cuisine et la salle à manger. En aucun cas, ils ne servaient à préparer ou à cuire les mets. La modeste chaleur dégagée par le charbon de bois ou les braises prélevées dans la cheminée, ne le permettrait pas.
Deux types se présentent : – à foyer non percé, où la braise s’éteint rapidement. – à foyer muni d’une grille de cendrier, lui même agrémenté d’ouverture de tirage, d’un meilleur rendement. Les pieds en fer, laiton, cuivre ou bronze peuvent être uni, moulurés, cambrés, à retroussis, à boule, à griffe… A noter l’existence d’un manche latéral en bois, indispensable pour la préhension. Les réchauds les plus tardifs de la fin du XVIIIe et du XIXe s. peuvent se rencontrer avec deux poignées opposées. Nous avons constaté la présence de poinçons au C ou au R couronné, rarement certes, mais ce qui confirme bien leur datation du XVIIIe s.
Objets similaires disponibles à la vente : https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=32422 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=105507 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=148769 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=178710 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=235185 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=255080 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=369910 https://www.proantic.com/newadmin/edit_objet.php?id=691948 https://www.proantic.com/display.php?mode=obj&id=848474
|